Les pro, une clientèle comme une autre !

On a enfin compris qu'au-delà du grand public (le B2C - Business to Consumer), la cible professionnelle (B2B - Business to Business) pouvait prétendre aux mêmes égards.

Aujourd'hui donc, dans le cadre de la mise en œuvre d'un espace réservé aux professionnels, on mènera une réflexion similaire à n'importe quelle autre type de clientèle.

 

Tout d'abord, justement selon les types de clientèles concernées :

- s'adresse-t-on aux professionnels locaux, dans une dynamique de communication endogène ?

- s'adresse-t-on à des journalistes/blogueurs/relais d'influence, ayant vocation à être prescripteurs ?

- s'adresse-t-on à des TO, dans une optique de communication exogène ?

 

Des cibles et "gros mots" différents, qui conditionneront évidemment le contenu, le ton, et l'interaction voulue avec ces publics.

 

• Les locaux, à qui l'on explicite les missions, rôles, stratégie de l'organisme, le justifiant également par la fourniture d'enquêtes, études et chiffres.
  Le graphisme, l'ergonomie, les fonctionnalités sont dignes d'un site grand public, rien n'est bradé, car l'on a conscience du rôle important, en matière de fédération, de partage d'intérêts commun, de création d'un réseau uni, que revêt cet outil. L'interactivité est recherchée à travers la possibilité de commenter chaque publication, mais aussi de sondages réguliers mettant en relation l'émetteur et les récepteurs de l'information, deux notions de plus en plus floues à l'ère du web social. A travers cet espace, on travaille l'image de l'organisme vis-à-vis de ses principaux partenaires, du département, de son potentiel touristique.

• La presse bénéficie de la même interface, avec des contenus qui lui sont évidemment propres. On remarquera que le header (le bandeau graphique en haut de page), très professionnel sur la version locale, laisse un peu plus de place à la séduction vis-à-vis de la presse, tout en étant bien moins étoffé que sur la version grand public. La presse et les journalistes, et les relais d'influence en général raffole des flux RSS, leur permettant de vite analyser via leur outil de veille les nouveaux contenus. On attendra donc probablement avec impatience cette fonctionnalité, pas très compliquée à mettre en œuvre, qui pourrait par ailleurs séduire les autres cibles.

• Les TO, organisateurs de voyage, cibles tourisme d'affaires, respectant là encore l'adaptation à la clientèle visée avec un site spécifique, à l'ergonomie et au graphisme différents. Il eût en effet été probablement cavalier de mixer ces trois types de publics dans une même interface, cette dernière cible nécessitant des égards particuliers.

En résumé, un site professionnel réellement professionnel doit s'apparenter à ce que l'on développera sur un site grand public

 

• une réflexion préalable sur les objectifs, les cibles visées et l'offre de contenus qui correspondra ; ne vous mettez pas en tête de créer un espace dédié à la presse si vous vous contentez d'un communiqué annuel ! Un espace pour les professionnels locaux ne constitue que le prolongement sur internet d'une animation physique de réseau, pas l'inverse !
• Le graphisme, l'ergonomie, la hiérarchisation de l'information doivent permettre de séduire vos publics, de leur simplifier l'accès à l'information qu'ils recherchent. La fidélisation d'un public, plus que des critères d'audience, constituera un élément primordial de réussite du projet.
• Des fonctionnalités qui vont intéresser vos cibles : le téléchargement aisé des documents, la consultation d'un agenda pro, la possibilité d'interagir via des commentaires seront des éléments contribuant à la fidélisation de vos cibles.

Cette interaction, ce besoin de partage et d'expression n'est pas l'apanage de l'internaute lambda, et ce critère est également essentiel dans l'appréciation de la réussite de votre projet ; encore une fois, il s'agit également d'organiser votre réseau, de l'animer physiquement et virtuellement ; la création d'une newsletter spécifique, l'interrogation directe via des sondages y contribuent. On pourra d'ailleurs à terme envisager d'utiliser les possibilités offertes par les réseaux sociaux professionnels, comme LinkedIn ou Viadéo, de même que l'on utilise Facebook pour le grand public.

 

On observera que le site pro de l'ADT répond en très grande partie à ces éléments ; ne lui reste plus qu'à faire ses preuves à travers les mises à jour, l'écoute et le dialogue opérés, pour devenir un référent pour ses cibles, un espace d'interaction, et de travail utile au développement touristique départemental.